A propos de la journée d’action du 23 mars 2010
La Cigale et la Syndicaliste
(à la manière de Jean de La Fontaine)
La Cigale, ayant ignoré les actions syndicales,
Se trouva fort dépourvue
Quand la retraite fut venue :
Pas franchement un petit magot, mais quelques euros
Elle alla crier famine
Chez la syndicaliste sa voisine,
La priant de la défendre
Pour l’aider à subsister par
Des actions, grèves, revendications.
Jusqu'à révision de cette situation.
"Je connais votre détermination, je vous le rendrai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal, "la tête de ma mère si je mens. "
La Fourmi n'est pas dupe :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps des grèves et manifestations,
Pour défendre retraites et pensions ?
C’est dans la rue qu’il fallait être
Dit-elle à cette quémandeuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je m’abstenais et regardais
Je critiquais, tête baissée,
Ne voulant pas me mouiller,
Ni me faire remarquer, ne vous déplaise.
- Vous vous absteniez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! Pleurez maintenant.
Se mobiliser à temps
Eut été important
Nous permettant nombreux
Un niveau de vie décent
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire